themes : COBRA (COpenhague BRuxelles Amsterdam)
1948 - 1951. |
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Pierre ALECHINSKY
Karel APPEL
Jean-Michel ATLAN
Eugène BRANDS
Hugo CLAUS
CONSTANT
CORNEILLE
Christian DOTREMONT
Jaques DOUCET
Egill JACOBSEN
Asger JORN
Carl-Henning PEDERSEN
Jean RAINE (Jean GEENEN)
REINHOUD (d'HAESE)
Anton ROOSKENS
Shinkichi TAJIRI
Raoul UBAC
Serge VANDERCAM
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[COBRA].
COBRA.
Copenhague, Bruun Rasmussen, 2016. |
[COLLECTIF].
COBRA et Cie.
La Louvière, Centre de la Gravure, 2004. |
[COBRA].
COBRA - Singulier
pluriel.
Belgique, La Renaissance du Livre, 1998. |
[COBRA].
COBRA.
Paris, Nouvelle Edition Française, 1994. |
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[COBRA].
COBRA revisité. Liège 93.
Liège, Musée d'Art Moderne, 1993. |
[COBRA].
COBRA.
Copenhague, Kunsthallen, 1991. |
[COBRA].
Le règne imaginal.
Barcelone, Cercle d'Art, 1991. |
[COLLECTIF].
COBRA un art libre.
Paris, Editions du Chêne, 1983. |
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[COBRA].
Avec Cobra.
Nimes, Action Poétique, 1983. |
[COBRA].
COBRA 1948 - 1951.
Paris, Musée d'Art Moderne, 1982. |
[COBRA].
COBRA.
Den Haag, Galerie Nova Spectra, 1981. |
[COBRA].
COBRA et après
(et même avant).
Bruxelles, Galerie Aujourd'hui, 1962. |
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[COLLECTIF].
Cobra dix ans après.
Paris, Galerie Mathias Fels, 1961. |
[COLLECTIF].
CERAMICHE.
Decima Triennale di Milano, 1954. |
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"Début novembre 1948, à
la Maison des Lettres, rue Férou, à Paris, est organisée la Conférence
du Centre international de Documentation sur l'Art d'avant-garde.
Ultime réunion au sein du Surréalisme Révolutionnaire, entre les
représentants de différents pays et un surréalisme français dépassé,
mais toujours vivant. Cette réunion se solde par un échec.
A l'Hôtel Le Notre Dame, autour d'une table de café, Christian Dotremont
et Joseph Noiret, membres du Centre Révolutionnaire belge, Asger
Jorn, du Groupe Expérimental danois et Appel, Constant, Corneille,
du Groupe Expérimental hollandais, dressent le constat de cet échec." (1)
"Une histoire de chemin de fer"? Christian Dotremont a donné bien
d'autres définitions de Cobra. Le 8 novembre 1978, soit trente années
jour pour jour après la mémorable réunion du café Notre-Dame à Paris,
où Cobra se constitua, il écrivait, dans une de ces litotes souveraines
qu'il affectionnait : "Cobra, c'est un mouvement un peu organisé
pendant trois ans." Pour nous, il va sans dire que si, comme tant
d'autres regroupements d'artistes et de poètes, Cobra avait effectivement
cessé d'exister en se désorganisant, on n'en parlerait plus guère.
Il en reterait dix numéros d'une revue dite d'avant-garde, et qui
n'eut jamais la vie facile, quelques autres publications à très
petit nombre d'exemplaires et le souvenir d'expositions préparées
dans des conditions chaque fois précaires... Or Cobra a pris avec
le cour des années une importance grandissante, bien que les faits
qui ont marqué sa brève existence aient laissé sur le moment peu
de traces. A l'évidence, Cobra est beaucoup plus que Cobra, que
le Cobra historique. On ne saurait l'enfermer dans les limites étroites
de sa brève chronologie. Il y a un esprit, un art Cobra, qui n'a
cessé, après la désorganisation du rassemblement, d'être productif.
Les animateurs du mouvement ont continué sur leur lancé et développé,
avec plus ou moins d'écart par rapport à la ligne générale, ce qu'ils
avaient inauguré dés 1948-1951. En s'imposant parmi les créateurs
les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle, ils ont
fait de l'art Cobra l'une des composantes essentielles de notre
sensibilité. Et rien n'est arrêté.(2)
Extraits de : (1) "Cobra", de Richard Miller (© 1994 - Nlles
Editions Francaises) et (2) "Cobra un art libre", de Jean-Clarence
Lambert (© 1983 - Sté Nlle des Editions du Chêne, Paris et
Fonds Mercator, Anvers). |