Paris, Centre Georges Pompidou / Cabinet d'art graphique, 1997, reliure cartonnée souple titrée, 96 pp., (24 x 20 cm).
Exposition du 9 avril au 9 juin 1997.
Nombreuses reproductions hors texte couleur et noir et blanc.
Textes de Didier Ottinger et de Françoise Viatte.
« Nouveau réaliste ou peintre figuratif, Martial Raysse est aussi un dessinateur. La rupture si souvent dénoncée entre ces deux pratiques, peinture et dessin, et qui ferait de l'artiste une sorte de renégat de la modernité, est sans doute beaucoup moins brutale qu'on a voulu le penser jusqu'à présent. Le dessin, à sa manière, participe à la construction de passerelles, entre les années soixante faisant l'apologie de l'objet moderne, et le retour à la peinture et au sujet. Pour cet artiste, le dessin est le lieu de la recherche, de l'idée qui s'élabore, du geste juste. En ouvrant ses cartons et ses carnets, Martial Raysse nous permet d'approcher ce moment intime et privilégié dans la conception de son œuvre. » (note de l'éditeur).
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