Paris, Pinacothèque, 2008, broché sous couverture illustrée, 38 pp., (33 x 24 cm).
Exposition du 15 octobre 2008 au 15 février 2009.
Reproductions et illustrations in et hors-texte couleurs et noir et blanc.
Stephen Polcari jette dans cet essai passionnant un regard neuf sur l'oeuvre d'un des artistes les plus importants du vingtième siècle.
« L'évolution de Jackson Pollock s'inscrit toute entière dans les hypothèses, la culture et les valeurs de son époque. Son art est issu d'un ensemble de transformations rituelles et psychologiques, qui ont eu lieu en réaction aux conflits destructeurs des années 1930 et 1940, et au contexte socioculturel censé les avoir produits.
Jackson Pollock dénonce la société qui a engendré l'homme des masses, avant même la formation du système totalitaire qui a abouti à Nuremberg.
Soucieux de représenter la dangereuse vacuité de cette société et d'indiquer de possibles moyens de la transformer Pollock s'inspira des puissances et des images de l'inconscient, et puisa dans la richesse culturelle du monde, dans son passé comme sa modernité. Il fit appel à de nouvelles sources de transformation spirituelles, délaissées par la société industrielle urbaine. »
|